L’art du découpage

L’art du découpage nous vient de Chine où il est pratiqué depuis plus d’un millénaire. Il arrive dans nos contrées au cours du 17ème siècle.
Dès le 19ème siècle, il est enseigné aux jeunes filles des familles bourgeoises . Puis il passe progressivement de la ville à la campagne.
Johann Jakob Hauswirth (1809-1871), du Pays d’Enhaut est considéré comme le père du découpage suisse

Il réalise les premières poyas (montées à l’alpage) et met en scène la vie quotidienne dans nos montagnes.
De nos jours, la diversité du découpage est immense, des scènes naïves de nos Alpes, aux expressions contemporaines plus abstraites, l’art du découpage est un reflet de notre temps et ne met pas de limite à la créativité des artistes qui le pratiquent.

Depuis fin août 2019, c’est un découpeur local

Jacques Bergholz de Genève

www.decoupage-papier.ch

qui nous enchante avec ses découpages urbains et figurant des scènes genevoises

 

Jusqu’à la mi-janvier 2018 nous avions le plaisir d’accueillir une trentaine d’oeuvres de deux artistes qui illustrent à merveille cette diversité.

Réhanne Favereau, de Chambésy (GE)
www.rehanefavereau.blogspot.com
Réhanne réalise de magnifiques et poétiques découpages traditionnels avec une maîtrise et un sens du détail étonnants.

Stéphanie Miguet, de Voirons (F)
www.stephaniemiguet.com
Stéphanie met en scène la vie contemporaine et urbaine.
Son regard malicieux se plaît à dévoiler l’intimité de nos foyers et restitue à merveille tout le pittoresque de nos villes.

Sous le vieux chêne, R.Favereau

L'immeuble des bonnes choses, S.Miguet